


La Martellaise, association de préfiguration
Cette association a pour objet de porter la première phase d’un projet d’habitat dont la propriété sera détenue par une structure foncière à but non lucratif, dans la logique des communs, dans le hameau du Mas de Martel.
Cette première phase inclut : acquisition du terrain et des bâtiments, constitution d’un groupe porteur élargi (impliquant les futures personnes usagères et des personnes tierces extérieures), lancement des démarches administratives et des travaux de rénovation, modification des présents statuts en lien avec la phase suivante du projet et la séparation entre la propriété et l’usage.
L’association a été créée le 12 juin 2021, par 4 personnes initiatrices : Claire, Luce, Clément, Boris.
Depuis, 5 autres personnes, Adèle, Maï, Sylvain, Brigitte, Émilie, l’ont rejointe pour porter cette première phase.
Pour l’instant, les personnes intéressées ne sont pas invitées en tant que futures habitantes – nous ne savons pas ce qu’il sera possible de faire – mais en tant que personnes motivées à porter cette émergence, et les incertitudes qui vont avec.
Adèle Bellego

J’habite au Mas de Martel, sur la commune de Bio depuis 1 an.
Ces 10 dernières années, j’ai étudié puis pratiqué la fabrication et la restauration de mobilier d’art.
Maintenant je ne fais plus ça, j’entame et j’expérimente une vie plus proche de mes rêves de gosse.
Boris Prat

A ce jour, je partage mon habitat entre Montauban pour mes 2 grands enfants (14 et 17 ans) et Bio pour mes nouveaux projets.
A 44 ans, j’œuvre depuis 20 ans dans la formation et l’accompagnement à la création de projets de l’économie sociale et solidaire, avec des entrepreneurs, des associations, des collectifs.
Aujourd’hui travailleur indépendant, je continue à proposer ma palette de compétences, en accompagnement, en médiation, en communication ; pour des associations principalement et pour des particuliers.
Brigitte Bellego

J’habite à Lissac et Mouret à quelques kilomètres de là. J’ai connu La Martellaise grâce à Adèle. Le projet m’a tout de suite séduit et je m’y suis investie par curiosité de modèles alternatifs d’habitat respectueux de l’environnement mais également par attrait à de nouveaux modes de rencontres, d’échanges, de vie sociales. Je peux ainsi soutenir un projet qui répond à des valeurs me correspondant.
Claire Laget

Je viens d’acheter une petite grange au Mas de Martel à Bio, pour me rapprocher de mes enfants et petits enfants. Je vis par ailleurs à Montpellier dans un habitat participatif de vingt trois logements dont j’ai accompagné l’ingénierie projet et les modes de gouvernance participatifs.
Spécialisée dans l’appui aux Entreprises de l’Économie Sociale et la formation de leurs dirigeants, j’accompagne des temps de décisions sur la gouvernance, l’organisation et la stratégie de l’entreprise. J’interviens aussi dans la mise en place de la démarche qualité Qualiopi et la création de certifications professionnelles dans les organismes de formation.
Clément Antonin

Après avoir alterné vadrouilles et études d’agronomie, je me suis sédentarisé en tant que paysan-boulanger sur la ferme des Graines de Clayrac.
En parallèle des questions alimentaires, je me sens pleinement engagé dans la question des dynamiques locales au sens large, auxquelles je participe via le projet de la Talvère et de la Martellaise.
Émilie Porte

J’habite à Gramat.
J’ai un Master II expertise faune et flore que j’ai complété par une formation d’éco-interprète. J’ai travaillé pendant 5 ans en tant que chargée de mission zones humides et biodiversité à l’ADASEA du Gers.
Depuis 2020, je suis intervenante certifiée en Approche et Transformation Constructives des Conflits. J’accompagne et je forme principalement les agricultrices et les agriculteurs sur l’organisation, la planification, la structuration en passant par des thématiques purement relationnelles comme la communication assertive et les mécanismes à l’œuvre dans les conflits.
Luce Gardais

J’habite à Bio depuis 2 ans, au Mas de Martel.
Parcours en médiation culturelle & artistique / Animation & éducation populaire.
Aujourd’hui bénévole professionnelle, chercheuse-militante, facilitatrice et accompagnatrice de groupes.
Maï Boulin

J’habite à Issendolus.
J’ai fait des études de linguistique puis de didactique des langues et je suis allé.e enseigner le français aux Pays-Bas pendant quelques années.
Je partage mon temps entre la Talvère, un emploi d’enseignante de FLE et le processus de création d’une activité professionnelle alignée avec mes valeurs, croyances et envies et qui réponde à mes besoins matériels.
Sylvain Frescaline

Je suis né à Bio, j’ai grandi ici au Mas de Martel et à Clayrac.
J’ai fait mille métiers et beaucoup d’itinérance.
J’aimerais me poser ici, continuer à prendre soin de ma santé, faire du jardin, soutenir les projets, et habiter d’une façon qui me parle.